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NOTES DE LECTURE – Comment détourner les peuples de leurs visées historiques – Des diverses façons de manipuler l’opinion (en démocratie ou en régime fasciste)

 

Dans le précédent numéro de Germinal, nous avions proposé un ensemble de lectures autour du thème «  Crise générale du capitalisme et processus de fascisation  ». Ce dossier dévoilait les moyens mis en œuvre par la propagande de puissances et courants fascistes, lors de leurs phases “séductrices”, principalement au cours de l’entre-deux guerres. Ces courants, spéculant sur la situation de crise du régime économique et politique, et sur les difficultés qui en découlaient pour les populations, faisaient miroiter dans leurs discours des solutions illusoires pour appâter et mettre sous influence des catégories sociales désorientées, politiquement désorganisées, ceci avant de pouvoir se révéler capables d’imposer une politique de coercition et de mise au pas de l’ensemble de la société.

Dans ce numéro de Germinal, sans laisser de côté le thème de la séduction au sein de la propagande fasciste ou fascisante, on s’attachera à confronter leurs thèses et procédés à d’autres courants exposant des types de propagande plus subtils, et plus insidieux, convenant davantage à l’esprit ambiant de nos sociétés “démocratiques”, tout en recourant parfois à des techniques, mécanismes et leviers similaires. En sachant que dans nos sociétés démocratiques, où le pouvoir est censé appartenir au peuple, sa capacité souveraine, se trouve ici aussi le plus souvent déniée. Toutes ces formes de propagande, dont certaines relèvent de la pure “logique” capitaliste, conduisent à «  dompter la grande bête populaire  », en temps calme comme en temps de crise.

Trois notes de lecture sont proposées  : Edward Bernays, Propaganda (1928)  ; Serge Tchakhotine, Le viol des foules par la propagande politique (1939)  ; Vance Packard, la Persuasion clandestine (1958).

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