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Après 1848, Louis Reybaud proclame  «  l’oraison funèbre du socialisme  »

Deux siècles plus tard, prononcera-t-on celle du capitalisme  ?

Précisons dès le départ que quand on parle ici de socialisme, on ne se réfère pas aux partis socialistes d’aujourd’hui, mais à la perspective d’instauration d’un mode de production vraiment “social”, mettant fin aux contradictions destructrices du capitalisme. Depuis près de deux siècles, avec des avancées et des reculs, cette perspective a été poursuivie. Entre le milieu du XIX e siècle et les années 1970, la lutte populaire pour la réalisation de ces buts progressait dans le monde entier, avec, comme pour toute lutte d’envergure historique, des hauts et des bas. Depuis une cinquantaine d’années, cette lutte a marqué le pas. Ce recul est-il définitif comme le proclament tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre, tirent profit du régime capitaliste  ? Faut-il “enterrer” les ambitions populaires qui visent à mettre fin aux effets dévastateurs résultant de la “logique” anarchique du capitalisme, “logique” qui s’impose au-delà même de la volonté des classes dirigeantes.

Il faut savoir que la question de la défaite «  définitive  » des perspectives socialistes n’est pas nouvelle. Après la répression de la révolution de 1848,  un économiste libéral, Louis Reybaud avait déjà prononcé «  l’oraison funèbre  » du socialisme (Dictionnaire de l’économie politique de Coquelin et Guillaumin édition de 1853). Il considérait que la défaite du socialisme, accomplie selon lui lors de la révolution de 1848, condamnait à jamais toutes ces «  chimères  » «  qui ont fait leur temps  ». Le socialisme avait été vaincu par «  le cri de la conscience publique  ». On pouvait porter un jugement définitif sur cette cause et par conséquent proclamer son «  oraison funèbre  ».

«  On a vu les idées à l’essai et les hommes à l’œuvre ; tout cela est jugé désormais. La même foule qui battait des mains à ces régénérateurs de l’humanité ne les accueillerait aujourd’hui qu’avec des sifflets et procéderait au besoin à leur exécution. […] Non seulement le succès leur a échappé, mais leur échec a été des plus ridicules et des plus tristes que l’on puisse voir. Le hasard, une surprise de l’opinion, leur avait livré la société comme un champ d’expériences ; ils pouvaient essayer sur elle toutes leurs formules de parfait bonheur, de satisfaction et de prospérité illimitées ; ils pouvaient en disposer à leur gré, y fonder leur âge d’or, lui prodiguer les délices de leur paradis imaginaire […] ; rien ne gênait leur action, ne s’opposait à l’application de leurs programmes ; ils étaient les maîtres, ils commandaient, ils avaient l’influence et le pouvoir. Qu’en est-il résulté  ? Un déplorable et universel avortement. Ce sont là des déceptions auxquelles on ne s’expose pas deux fois. […] Ainsi, en affirmant que le socialisme est éteint, du moins dans la forme où il s’est dernièrement produit, il n’y a pas à craindre de démenti ni du temps, ni des événements  : parler de lui, c’est presque prononcer son oraison funèbre.  »

La tonalité du discours donne la mesure de la peur ressentie par les classes favorables au régime capitaliste. Les défenseurs de la “chimère socialiste” ayant été anéantis ou proscrits, les tenants de l’échange libre pouvaient désormais pavoiser et condamner leurs adversaires en toute impunité. «  Parce qu’ils avaient eu peur, parce qu’ils n’avaient plus peur  », parce qu’on pouvait imaginer enfin que le socialisme était à jamais “éteint”, qu’on pouvait enfin, et pour toujours, procéder «  au besoin à l’exécution  » des hommes et des idées.

En quoi consistait pour Louis Reybaud ce socialisme dont il prononçait à la fois l’exécution et l’oraison funèbre. L’article Socialisme du Dictionnaire de l’économie politique en donne un aperçu. Ce qui est combattu pour l’essentiel est encore aujourd’hui combattu. On pourrait presque dire que ce sont les économistes libéraux du XIX e siècle qui ont forgé la doctrine d’un antisocialisme systématique. Les différents articles du Dictionnaire en attestent. L’ensemble se présente comme une apologétique du capitalisme et son mouvement immanent posé comme objet de “la science”, science qu’on affirme réglée par un ordre “naturel”, “providentiel”. Pour ces économistes, le socialisme au contraire se pose comme extérieur à la science, une chimère, une utopie. Il ne s’agit donc pas d’analyser le contenu des thèses socialistes, elles sont amalgamées en un seul courant de négativité, depuis la nuit des temps.

On peut parler déjà d’une «  lutte entre deux camps  », entre la “science” de l’économie capitaliste et les principes d’une économie socialiste. La formule de «  lutte entre deux camps  » est utilisée par le socialiste François Vidal, secrétaire de la commission du Luxembourg. Selon lui, la lutte oppose ceux qui veulent transformer les rapports économiques fondamentaux (les socialistes), et les «  économistes  » «  antisocialistes  » qui prônent le libre jeu de lois prétendument naturelles de l’économie, naturalisant les rapports sociaux proprement humains. La lutte tourne autour de la question de l’objet de la science économique, les principes et lois qui la régissent.

La perspective socialiste en 1848 contre l’anarchie capitaliste

L’économie politique socialiste non utopique se constitue après la révolution de 1830, dans un effort théorique pour rendre compte au plus près des processus de reproduction de la société capitaliste. C’est sur cette base qu’on peut projeter les moyens de sa transformation. Au sein de cette école, les théorisations diffèrent, l’unité se fait au niveau d’une critique raisonnée de l’économie capitaliste, du laisser-faire et de l’anarchie qui la régit.

Selon le courant socialiste, l’économie politique n’est pas conçue comme science naturelle. C’est une science qui fait intervenir l’activité consciente humaine, c’est-à-dire la politique, c’est donc une science humaine. Livrées à elles-mêmes, les lois de l’économie impliquent le «  désordre industriel et commercial  », les crises périodiques, entraînant faillites, paralysie du travail, transformant la société en champ de bataille. Une attention particulière est portée au régime de la concurrence, facteur continuel et insoluble de désordre. 

Pour des socialistes, tel que François Vidal, le capitalisme perpétue la misère et porte ainsi en ses flancs un germe de dissolution inévitable, faisant fermenter le «  levain des révolutions  ». L’économie capitaliste rend tout à la fois «  l’ordre impossible et la réorganisation de la société nécessaire  ». Toutefois, comme le posera Marx, les contradictions qui “reproduisent” le désordre sont aussi celles qui poussent à sa transformation.

Vidal refuse le qualificatif d’utopie. Il n’est pas question dit-il de faire «  abstraction du milieu actuel pour proposer l’idéal d’une société parfaite, créer par la pensée un monde imaginaire où tout serait prévu, calculé, combiné, harmonieux  ».  La transformation est nécessaire, mais pour qu’elle soit effective, et ne reproduise plus désordre et destruction, il faut partir de la réalité contradictoire du capitalisme, afin de toucher au fondement économique de la société. Le simple droit au travail, indique-t-il, implique déjà que l’on touche aux fondements de l’économie capitaliste  :

«  Le droit au travail, qu’on le sache ou qu’on l’ignore, implique nécessairement l’organisation du travail ; et l’organisation du travail implique la transformation économique de la société. Le principe est posé, les conséquences sont inévitables.  »

Comme il en sera le cas pour Marx, la transformation est estimée possible, sur la base matérielle développée par l’élargissement des moyens du travail (machines, grande production), qui donne les premiers éléments d’une exploitation unitaire, sociale. Sur la base de cette analyse, Vidal dénonce les sophismes de «  l’école libérale  ». Selon lui, la liberté des libéraux n’est que l’expression du laisser-faire de la concurrence dans les rapports économiques, qui règle tous les rapports sociaux. Lors de chaque crise, l’équilibre ne se rétablit, que par le laisser-faire, qui est la «  liberté de la destruction humaine  ». La science économique des libéraux est une doctrine du fatalisme. C’est la «  théorie transcendantale de la force et du hasard  », théorie de la «  domination des forts et des riches, de l’exploitation des faibles et des pauvres  », la négation de toute prévoyance sociale.

Les économistes libéraux sont tout à la fois fatalistes et optimistes. Fatalistes puisqu’ils posent les vices du régime économique comme résultant de la nature des choses. Optimistes, «  en ce sens qu’ils trouvent que tout est à peu près aujourd’hui pour le mieux, dans un monde où les riches jouissent de tous les privilèges  ». Et si la misère, provoquée par le laisser-faire, tourne à la révolte et trouble “l’ordre merveilleux”, ses économistes ne laissent plus faire  ! Le laisser-faire cède la place à l’intervention de la force. L’école socialiste, au contraire, estime que «  rien ne va de soi-même si ce n’est le désordre  », et avec le désordre, il n’y a pas de véritable liberté. Le régime socialiste a pour objectif de «  détrôner la force et le hasard  », pour laisser place à la prévoyance, la possibilité d’une anticipation de l’avenir. 

Comme le faisait Necker, Vidal distingue ainsi les lois immanentes de l’économie (capitaliste), livrée à son propre mouvement, et les lois civiles qui peuvent limiter ou étendre le champ d’action des lois économiques spontanées. Il ne propose pas de supprimer les «  lois  » du régime capitaliste, ce qui est impossible, mais d’entraver leur action en modifiant les conditions économiques générales.

Pour les économistes libéraux, la science économique est extérieure au pouvoir humain

Ainsi qu’en attestent de nombreux articles, le Dictionnaire de l’économie politique est un instrument de propagande antisocialiste. L’entreprise sera réussie puisqu’elle contribuera à faire oublier qu’à la même époque existait un autre courant portant sur la science de l’économie, face aux économistes libéraux. 

Dans l’Article «  Économie politique  » (Charles Coquelin),  la science économique est posée en tant que «  branche de l’histoire naturelle de l’homme  », ne conférant à l’homme que le rôle d’une «  abeille intelligente  ». L’échange universel et les lois qui le régissent ne peuvent être soumis à des barrières artificielles (politique, gouvernements, réglementation des États, «  systèmes artificiels  », tels que socialisme et communisme). Comme dans les thèses contre-révolutionnaires, l’auteur s’oppose à l’expression de tout volontarisme humain, “antinaturel”, car produit de l’art humain, «  artificiel, criminel et spoliateur  ».

La science économique est ainsi la “science” de réalités que l’homme ne peut transformer

Par l’observation des lois de la nature, cette “science” révèle des vérités immuables, fondées sur les lois que l’homme «  ne peut transformer à son gré  ». Elle contraint à échapper aux «  pratiques aveugles  », par le respect des lois naturelles, proscrivant toute «  organisation artificielle  ». Le principe suprême de l’économie étant la liberté des échanges, on ne doit plus (comme dans l’économie politique classique), centrer la science économique sur la richesse des nations, telle qu’elle repose sur les deux sources  : valeur et utilité. «  Cela donne lieu à des débats stériles  ». La richesse ne doit être considérée que lorsqu’il y a valeur échangeable. Ni les richesses, ni les besoins des hommes, liés à la valeur en utilité, ne doivent plus être objets de la science économique.

Coquelin aborde aussi ce que l’on dénommerait aujourd’hui la “mondialisation”. La science économique a pour théâtre  : l’Univers, le globe. L’échange universel impose ses lois partout, l’ordre politique doit lui être subordonné et s’affranchir des «  barrières artificielles  », ne pas s’arrêter aux limites des États. Les conditions générales du marché prévalent, le «  fait politique local  » [nations] disparaît au profit de ce qu’il nomme le «  fait universel humain  », c’est-à-dire le capitalisme mondialisé. 

La science économique démontre en outre l’absurdité des théories artificielles  : mercantilisme, socialisme, communisme. Tout ce qui relève d’une intervention politique relève déjà du socialisme qui est une “absurdité”, qu’il s’agisse des combinaisons artificielles proposées par Colbert et tous les “interventionnismes”. Il est absurde de vouloir répartir les fruits du travail en fonction de lois «  conventionnelles  », non naturelles, de préconiser l’organisation du travail, le droit au travail et toute réglementation quelconque de la production et des échanges. Ces systèmes artificiels sont présumés sortis de la tête «  d’hallucinés  », «  de sauvages  », «  d’ignorants  », «  de sectes  », qui n’ont pas goûté aux splendeurs de la science.  Quant au désordre, à l’anarchie, que dénoncent les sectes socialistes, pour le sauvage qui n’a jamais observé le cours des astres, l’anarchie semble régner dans la voûte céleste.

Les crises commerciales ne remettent pas en cause l’harmonie du régime capitaliste

Ce que les socialistes désignaient comme désordre, chaos, anarchie, engendrés dans le capitalisme, par le laisser-faire, la concurrence, Coquelin le nomme Harmonie. Ce que les socialistes désignaient comme organisation du travail, prévoyance sociale, droit au travail, Coquelin le nomme caprice humain. Des images sont mobilisées à l’appui de cette idée d’harmonie économique immanente  : celle de l’orchestre, celle des sphères célestes, transférées, sans démonstration, à l’ordre économique gouverné par l’ordre marchand capitaliste  : harmonie préexistante, établie par «  les tendances spontanées de l’espèce humaine  ». En niant l’harmonie par des mesures artificielles, les sectes socialistes s’opposent à “la science”. En prônant l’organisation du travail, l’intervention publique, ces sectes sont en outre «  désorganisatrices  » de l’ordre naturel.

Pour Coquelin et les économistes libéraux, l’harmonie se fonde sur l’opposition des intérêts, celle-ci concourt à l’ordre général «  sans que les individus s’en doutent  ». Si ceux qui posent un «  regard superficiel  » sur la marche de l’économie, ne voient que désordre, chaos, l’observation et l’étude «  révèlent  » «  l’ordre merveilleux, les prodiges  » que réalise l’ordre naturel.

Quant aux crises commerciales qui peuvent sembler contredire cet ordre providentiel, la science trouvera un jour le rapport entre ces «  dissonances  » apparentes et l’harmonie. Les crises en fin de compte seraient un moyen de retourner à l’harmonie. Ce n’est qu’un «  dérangement subit des affaires  » «  qui en trouble la marche  », mais on peut guérir le mal par le mal, c’est-à-dire par le bien suprême selon Coquelin, la concurrence.

Article Concurrence

La concurrence économique est posée en tant que forme particulière de la concurrence générale entre les hommes, donc naturelle et éternelle, on ne peut donc pas la supprimer. La concurrence est bénéfique, facteur de progrès. Elle tient les intérêts en éveil, stimule les producteurs en rivalité. Ses inconvénients ne tiennent pas à elle-même, mais aux «  imperfections de la nature humaine  ». Sous son action, l’équilibre ne peut manquer de se rétablir. 

La concurrence, est «  la condition première de la vie sociale  ». En dépit des inconvénients qui peuvent l’accompagner, qui ne relèvent pas de son principe, son action est remarquable. La tâche de l’économiste est ainsi d’en exposer «  les merveilleux effets  ».

La concurrence est le «  souverain régulateur  », la «  puissance mystérieuse qui conduit les hommes à leur insu  ». «  Puissance éclairée  », elle s’impose comme «  régulateur unique et souverain  », «  guide suprême  », «  source première des lois providentielles  », «  législation invisible qui introduit l’ordre  ».

Les maux que l’on impute à la concurrence, proviennent en réalité de réglementations contraires à l’ordre naturel. L’idée d’organisation de l’économie est absurde, de plus, le principe d’organisation selon un plan d’ensemble est “impossible”, étant hors du ressort des hommes. Seule la «  puissance souveraine de la concurrence  » peut régler la répartition des produits échangeables et leur valeur relative. Il ne faut pas lui faire obstacle, même si ses effets se révèlent destructeurs. 

Article Socialisme

La “science” économique est on le voit mise en œuvre comme arme pour éradiquer l’idée socialiste.

Le label scientifique attaché à l’économie politique, comme «  branche de l’histoire naturelle  », a pour fonction principale la délégitimation des théories de l’intervention humaine, plus spécialement le socialisme, et toute visée de transformation fondamentale de la base économique. Le socialisme n’est que l’ennemi du jour.

En outre, au plan politique, ceux qui posent que le peuple est capable de décider du sort de la société, sont «  hors la science  », plus grave encore, ils sont «  destructeurs de l’ordre  » providentiel. L’idée que l’homme puisse transformer la société est une «  idée dangereuse  ». Et le socialisme n’est pas autre chose que l’instauration d’un «  régime artificiel de spoliation  ». Et bien qu’on ait prononcé son oraison funèbre, il semble se présenter encore en tant que spectre, capable d’abuser les classes non éclairées par les «  lumières de la science  ». Ce qui est jugé dangereux dans les théories récentes, c’est que «  l’utopie socialiste ne se limite plus à des cercles d’initiés  », qu’elle exerce une «  influence délétère  » sur «  la partie saine de la société  », qui devient complice de ses «  divagations  », contaminant la «  partie saine  ».

L’idée socialiste d’égalité (sociale et civile) s’inscrit de la même façon contre le cours naturel des choses, une spoliation, une atteinte à la libre propriété. Ceux qui prônent l’égalité veulent en fait imposer une «  concurrence aveugle, stérile, anarchique  », celle des «  appétits et instincts égoïstes  », des «  injustes prétentions  », sous forme de «  violence antinaturelle  » (communisme), contre la liberté et la «  concurrence légitime, laborieuse, éclairée, profitable à tous  » (capitalisme).

En conséquence, il ne faut pas faire accéder au droit politique les injustes prétentions du peuple. Le peuple, «  qui n’a pas le savoir  » est enclin à se tromper sur les «  lois de l’économie politique  ». Mises en possession du droit politique, les classes déshéritées seraient tentées d’user de la législation pour réaliser «  la spoliation universelle  ». Contre ces injustes prétentions, il faut combattre les “chimères” qui peuplent l’esprit des classes déshéritées, combattre l’influence des «  cerveaux en délire  », des «  sectes désorganisatrices  », des «  systèmes arbitraires  » qui ne reconnaissent pas l’harmonie nécessaire. Quant à la lutte contre cette «  maladie  » de l’état social et de l’esprit humain que constitue le communisme, il faut «  l’éliminer  » pour préserver «  le corps sain  ».

*****

La contre-attaque libérale de l’après 1848 contre le socialisme et le communisme, se révélera, en fin de compte, elle aussi “chimérique”, projection imaginaire d’un non lieu où s’évanouissent les antagonismes du monde réel, utopie qui ne se situait pas en une île, un âge d’or hors de l’histoire, mais dans le lieu même de la “science”, dont l’économie libérale revendiquait le statut, dans le lieu même du régime où elle se déploie, le mode capitaliste de production et d’échange. Et sans pouvoir, à tout jamais, empêcher que le «  hasard  », une «  surprise de l’opinion  » n’apporte à nouveau, dès la fin du XIX e siècle et au début du XX e siècle, que leurs «  démentis  » au prononcé de cette oraison funèbre. Oraison funèbre, qui à l’échelle de l’histoire, concernera tôt ou tard, le régime capitaliste de production et d’échange.

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